Le poinçonnage des bijoux se modernise chez les bijoutiers

« Moyen d’identification moderne », le poinçonnage au laser est « une grande première à l’échelle mondiale », a indiqué le président de l’Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie des pierres et des perles (UFBJOP), Daniel Cambour lors du démarrage du dispositif.

Avec le laser les bijoux ne subissent pas de déformation

La technologie au rayon laser est directement déployée au sein de la chaîne de fabrication du bijou. Cette prouesse technique permet de poinçonner des bijoux hautement fragiles ou bien encore de forme relativement complexe sans risque d’altération structurelle.

La douane française à mis à disposition aux cinq premières sociétés candidates — AV10, Cambour, Fair’Belle, Mathon et Oteline — les autorisations à recourir, sous son contrôle, au marquage au laser pour garantir leurs ouvrages en métaux précieux.

Des fichiers sécurisés dotés de la version numérisée et cryptée des poinçons de garantie d’État et une carte de décryptage leur ont été confiés.

Une machine de gravure comprise entre 40.000 et 60.000 euros

Chaque clé USB et chaque carte de décryptage sont associées à une machine de poinçonnage laser, pour assurer l’inviolabilité et la sécurité du système.

Le graveur, dont le montant peut varier entre 40.000 et 60.000 euros est relié à un ordinateur qui contrôle le processus. Pour accéder aux poinçons, il faut tout d’abord s’identifier par un d’empreintes digitales biométriques.

« Toutes les entreprises de la filière pourront désormais (…) demander la possibilité aux douanes d’apposer elles-mêmes le poinçon au laser », a souligné de son côté Guy Bessodes, délégué général du Comité Francéclat, qui a conçu le dispositif.

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